Épisode 58 : Une paire de bonheur
Après une matinée de soleil, les nuages ont fait surface pour montrer une averse pas prévue à Sunset Valley. Brandon avait finit pas aller dormir, après avoir passer la nuit sur son bouquin et ne voulant pas passer la journée seule, Noémie se rendit chez Béatrice et Vladimir Gothik, puisque Béatrice, sa meilleure amie, venait de donner naissance à des jumeaux.
Lorsqu'elle arriva au manoir, elle vit Béatrice avec une petite mine. Les deux amies avaient prit leurs distances après le mariage de celle-ci avec le fils de Cornélia, parce que la rouquine n'avait pas totalement compris ce qui c'était passé et elle avait toujours la crainte de voir son amie vivre éternellement vampire.
- Coucou Béatrice... tu vas bien ?
- Je vais correct, les enfants prennent du temps et ce n'est pas toujours facile.
- Où sont-ils ?
Béatrice regardât la maison et se retourna vers sa meilleure amie.
- Vladimir a la petite à l'intérieur et... hum...
- Béatrice ?
Noémie vit Béatrice soupirer et se cacher le visage de honte, mais la rouquine lui enleva la main de son visage.
- Bébé, il se passe quoi ?
- Ils ont gardé mon fils à l'hopital...
- Quoi ? Mais pourquoi...
- Parce qu'il est comme moi.
Noémie eu un cri d'horreur tandis que Béatrice baissait la tête, honteuse.
- Ils veulent faire des tests pour savoir s'il peut vivre normalement avec sa famille, auprès... de Sims tu vois ? Je ne bois pas de sang Sims, je bois du sang animal, mais lui ? Il est nourrisson... alors... alors...
Noémie prit son amie dans ses bras et la consola.
- Tout va bien aller... ton fils ira bien et vous allez l'avoir près de vous bientôt.
Béatrice renifla et essuya ses larmes, tandis que la rousse la regardât avec un petit sourire triste.
- Et cette petite fille alors ?
Alors que Noémie était montée à l'étage pour aller prendre la petite Cécilia Gothik, Béatrice était resté à l'extérieur pour parler à son époux. La rouquine fit des gazouillis à la petite pendant ce temps.
À l'extérieur, Vladimir venait de sortir de la demeure et Béatrice l'avait interpelé.
- Tu vas voir Yan à l'hopital ?
- Bien sur ! Le médecin a appellé, il ne reste pas grand tests, mais tout reste positif
- Je suis désolé Vlad... tellement...
- Hey ! Ce n'est pas ta faute, c'est le courant de la vie, j'aime notre fils autant que notre fille, ne t'en fait pas. Va t'occuper de Hol... de Noémie. M'enfin de ton amie. Je t'aime
Il embrassa sa femme et il quitta la propriété sous le regard triste de la jeune femme. Celle-ci entra a l'intérieur.
À l'intérieur, Noémie était installée dans le séjour avec Cécilia dans les bras. Elle regardait les tableaux autour d'elle et à la place du portrait de Cornélia avec sa famille, se trouvait une photo du mariage dans la cour de Vladimir et Béatrice. La rousse ferma les yeux pour se souvenir de ce que Béatrice lui avait dit quant à son début de relation.
Juste après le mariage, j'ai vu Vladimir sortir en trombe de la salle et je l'ai suivi, curieuse de savoir où il se rendait et je l'ai suivit jusqu'au cimetière. Il m'a vu et n'a rien dit. Il est venu se reposer sur la tombe de sa mère.
- Elle aurait voulu être là
- Je sais...
- Elle l'aimait comme sa fille
- Je sais...
J'avais toujours eu un faible pour Vladimir, mais il était jeune comparé à moi, mais avec mon âge stoppé par le mécanisme de vampirisme, il me rattrapait à la vitesse grand V. Il c'est mit à me pleurer dans les bras et je ne savais pas quoi faire. Je l'ai consolé et il m'a sourit.
- Tu fais bien de t'accepter comme tu es, c'est ce qui fait de toi quelqu'un d'extraordinaire.
Ces mots m'avaient touchés, parce que je ne me sentais pas accepté, mais je l'étais à ses yeux.
Nous avons discutés près d'une heure près de la tombe de Cornélia et j'ai fini par l'invité chez moi, pour continuer à parler, mais on a finit, sous un coup de tête, par faire l'amour. C'est arrivé soudainement, sans possibilité de le prévoir. Je savais que j'avais trouvé quelqu'un pour moi, c'est tout.
Lorsque Noémie ouvrit les yeux, elle vit que la petite dormait dans ses bras et que son amie était assise près d'elle, le regard vide.
- Arrête de t'en vouloir...
- Je le savais. Je le savais et je n'ai rien fait. Tu me l'avais dit, le médecin me l'avait dit, mais j'ai fait à ma tête et maintenant j'ai fait d'un autre Sims un monstre comme moi.
- Tu n'es pas un monstre, tu es simplement différente.
- NON !
Béatrice se leva d'un coup et son cri avait réveiller le bébé que Noémie avait dans les bras.
- Je suis désolée... j'ai juste... j'ai juste besoin d'un peu de temps...
Béatrice regarda sa fille un sourire triste et se dirigea vers l'étage.
- S'il te plait... ce n'est pas contre toi... mais... met Cécilia dans son landeau et va-t-en... J'ai besoin d'être seule...
Elle monta les escaliers sans donner suite à sa conversation avec son amie. Noémie avait le coeur brisé, mais elle ne pouvait rien y faire.