Épisode 90 : Notre destin ? J'y crois pas.

 En attendant que Loïc soit prêt à souffler ses bougies, Brandon, sa soeur Katia et sa mère Éliane c'était retrouvés pour discuter un peu. Il voyait bien que sa mère, malgré tout se temps, se sentait autant mal à l'aise devant les photos de Noémie et lui sur les murs.

- Comment va Archie ?

- Bien, bien, il a de bonne notes et tout, c'est un bon garçon.

Éliane soupira et joua avec ses mains, ce qui préoccupa Brandon qui regarda sa soeur qui baissa la tête.

- Bon, qu'est-ce qui se passe ?

Mère et fille se regardèrent, ne sachant pas comment dire ce qu'elles avaient à dire.

- C'est à propos du père de Archie.

- Il est encore en vie cet enculé ?

Éliane fit taire son fils de la main en regardant autour d'elle.

Katia regarda son frère, le suppliant du regard de se taire. Elle soupira et regarda derrière elle où Tiphanie se tenait. Brandon suivit le regard de sa soeur et ne comprit pas le lien entre la soeur de Gwen et le père de Archie.

- Tu sais qu'il est sorti de prison il y a quelques années ?

L'homme hocha la tête, mécontent de la nouvelle.

- Ben... Il m'a fait une lettre d'excuse, mettant la faute sur la jeunesse et qu'il comprenait que je ne voudrais jamais le pardonner, qu'il a appris pour Archie, qu'il ne ferait rien pour le voir par respect pour moi.

- Comme si ça changeait quelque chose...

- Il m'a aussi dit que sa nouvelle femme et lui faisaient des démarches pour avoir un enfant.

- Attend quoi ? Il est marié ? À qui ?

Et c'est là qu'il comprit pourquoi sa soeur regardait autant Tiphanie Chimant.

- Non ! Tu rigole ? Tu crois qu'elle est au courant ?

- Oui, il lui a dit, mais il ne lui a pas dit qui. On voulait simplement te mettre au courant.

- Heureusement qu'il ne c'est pas pointé ce fumier...

- Brandon... Il le sait, il fait messe basse. Je crois que je pourrais lui pardonner Brandon. L'alcool fait faire de terrible chose et... je crois que tout le monde a le droit à une deuxième chance. Il c'est excuser, même si c'est peu. Il aurait pu me faire des menaces ou essayer de faire pire, non, il a décider de reprendre sa vie en main. 

- Katia, tu n'es pas sérieuse !

- Oui, Bran', il faut avancer et s'il est heureux avec Tiphanie... eh bien tant mieux pour lui.

Éliane regarda le tableau de la demande en mariage de Brandon à Noémie et soupira. Elle se retourna par la suite vers son fils.

- Au début je n'étais pas d'accord avec ta soeur, Brandon, puis elle m'a fait me souvenir de ta femme. 

- Qu'est-ce que Noémie a à voir là-dedans ?

- Je lui ai donner une seconde chance mon fils. J'aurais pu lui en vouloir toute ma vie à cause de Justin, s'il ne devait pas la rejoindre au festival... peut-être qu'il serait toujours en vie. Oui, j'aurais pu lui en vouloir jusqu'à ma mort, mais non, j'ai décider d'accepter votre mariage et d'être heureux pour mon fils.

- C'est pas pareil voyons maman !

- Oui, Brandon, oui. Tout le monde mérite une seconde chance et si ta soeur à décider de pardonner à cet homme, soutenons ta soeur au lieu de la dénigrer.

Katia regardât Brandon, le suppliant du regard, ce qui le fit soupirer. Il hocha la tête au bout d'un moment.

- Je vais toujours être là pour toi Kat', mais je ne suis pas d'accord, mais je suis prêt à faire des efforts pour te soutenir, parce que tu es ma petite soeur et que je t'aime.

Il prit sa soeur dans ses bras et celle-ci le remercia d'un chuchotement.

Devant tout le monde, Daisy prit place sur son piano pour chanter sa composition à sa maman. Elle pianota une douce mélodie et ferma les yeux. [Composition non fait par moi, mais j'ai changer les paroles] La chanson (en air) se trouve ici

- Maman, tu as toujours été une inspiration pour moi et j'ai été inspirée par tes conseils et avec tout ce qui c'est passer... J'ai été capable d'écrire ma première chanson, alors pour ton anniversaire, je voulais te la faire écouter. 

Elle prit une grande inspiration et se mit à chanter.

I've tried, to give the love you need

But I never succeeded to give you anything at all

I've tried to see

But each day was the same

I’ve lost the game, you do not play

I can’t, look back, the life I never had 

My mind, just say, continues in this way 

You babe, you can, change the short of history

I know, It’s weird, but please just close your eyes 

The time, seems trapped.

Why did this happen..

It’s like, a frozen heart

Where the fire can't do anything

Me and you, it’s not simple

It’s not a fairytale

Like little girl's history

Who want to make life seems like a dream.

I can’t, look back, the life I never had

My mind, just say, continues in this way 

You babe, you can, change the short of history

I know, It’s weird, but please just close your eyes

I tried, to give the love you need

And when you close, your eyes 

You can see the life that you always wanted

And then you make a smile

Then you make a smile 

Noémie éclata en sanglot de joie en applaudissant sa fille qui finissait de chanter. Tout le monde applaudit et Daisy leur sourit.

- C'est magnifique ma puce... tu iras tellement loin... Merci de m'avoir fait ce cadeau. Je t'aime.

Daisy se leva et Noémie prit sa fille dans ses bras. 

Après cette touchante mélodie, ce fut le temps pour Loïc de souffler ses bougies et il était excité de le faire. Il souriait à sa famille et amis de la famille qui étaient venu pour l'évènement.

 Absorbé par son délicieux gâteau, il ne vit pas l'invitée surprise qui c'était glissé dans la foule. Ils chantèrent un joyeux anniversaire au garçon qui finit par faire son voeu et souffler sur les bougies sur les applaudissement de son entourage.

Rendu un bel adolescent, Loïc souriait aux gens autour de lui, jusqu'à tant qu'il croise un regard familier, un regard qu'il n'avait pas croiser depuis longtemps, un regard qui fit manquer un bon à son coeur. 

Une jeune femme de son âge se tenait dans la salle familiale. De toute beauté, ses yeux bleu-gris fixait le garçon tout en lui faisant un coucou de la main. Loïc s'avança vers elle, heureux de revoir cette amie qui lui avait tant manquer.

 Ils se regardèrent un instant en souriant. Qu'il l'a trouvait belle !

- Cécilia. Ça fait un bail.

- Loïc. Effectivement.

Ils éclatèrent de rire, content de se retrouver après plusieurs mois, presque une année et demi en fait.

Loïc prit la parole en premier pour prendre des nouvelles de son amie d'enfance.

- Il parait que vous avez fait un tour du monde ?

- Oui, assez, on a finit par trouver les médicaments pour mon frère, il est à l'hopital pour terminer la guérison de son stade de vampire. D'ici quatre mois il va pouvoir rentrer chez nous en tant qu'humain, ça l'a fait plaisir à mes parents.

- C'est une bonne nouvelle.

La jeune femme acquiesça, heureuse pour sa famille, mais tout aussi heureuse de revoir le garçon.

- Et toi ? Comment tu vas ? Je veux dire... ça fait si longtemps !

- Oh bah moi c'est la routine quoi... Je suis le petit frère dans l'ombre, oublie pas ça, puis avec le bébé c'est encore pire.

L'adolescente mit une main sur l'épaule de Loïc qui sentit des frissons tout le long de son corps et une brûlure là où Cécilia avait mit sa main.

- Voit le positif Loïc, tu vas être tonton, c'est génial non ?

- Mouais, je suis un peu jeune pour être oncle.

- Ne soit pas pessimiste, tu vas voir que tout iras pour le mieux quand l'enfant sera né, puis c'est aussi à toi de prendre ta place dans ta famille, c'est comme ça que ça fonctionne.

Loïc fit une moue, puisque encore une fois, Cécilia avait raison. Elle avait toujours raison cette fille, ça le déstabilisait à chaque fois.

Soudain, il remarqua la tenue de Cécilia et il fut surpris. Ça ne semblait pas être une tenue confortable pour être mit tout les jours. Il l'entendit soupirer.

- C'est quoi que tu porte Lila ? C'est bizarre... Enfin, pas que c'est bizarre, genre pas beau, nah juste.. bizarre sur toi, enfin pas parce que c'est toi... mais... ah merde ! Pourquoi tu porte ça ?

- C'est un uniforme Loïc.

L'adolescent arqua un sourcil.

- Euh... pourquoi un uniforme ?

 La jeune fille se mit à jouer avec une mèche de ses cheveux et se mordit la lèvre tout en baissant la tête. Elle avait une mauvaise nouvelle à lui annoncer, il le savait.

- Mon père capote un peu ces temps-ci Loïc... Il sait que... Il a toujours su que j'avais des sentiments pour toi plus que d'amitiés et... Oh Loïc, ne soit pas surpris, tu le sais que je t'ai toujours aimé et je pense que c'est la même chose pour toi... Mais mon père n'est pas d'accord du tout. Je ne devais pas être là ce soir, mais... je l'ai demandé, parce que..

- Parce que quoi ?

Déjà qu'il était, oui, surpris de ces déclarations de la part de la jeune fille, il redoutait déjà le pire.

- Il m'a inscrit en pensionnat... À Hidden Spring... Je ne reviendrais que dans 5 ans... dans cinq longues années.

- Attend tu te fiche de moi ?

L'adolescent éprouva une colère en dedans de lui et il était incapable de la cacher. 

La jeune femme venait de lui avouer ses sentiments, il n'avait même pas le temps de lui parler des siens qu'elle lui annonçait qu'elle partait pour 5 ans ! C'était d'un ridicule.

- Pourquoi tu es venue Cécilia ?

- Parce que je voulais te le dire en personne. Parce que je trouve ça... exagéré de la part de mon père et que ça me brise le coeur d'être loin de toi et de ta famille et loin de Sunset Valley.

- Alors n'y va pas ?

- Loïc... tu connais mon père...

Le garçon baissa la tête. Oh oui qu'il connaissait Vladimir Gothik. Assez pour savoir que c'était un homme beaucoup trop égoïste quand il était question de sa fille et qu'il détestait sa famille.

- Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que... peut-être que c'est mieux comme ça... Tu sais.. toi et moi... Peut-être qu'on s'aime bien parce qu'on a grandit ensemble et que... bah je sais pas... qu'on devrait voir le monde au lieu de... bah d'être ensemble. C'est peut-être notre destin.

L'adolescent haussa les épaules, ne rajoutant rien, absolument pas d'accord avec les propos de la jeune Gothik. Voulant éviter une dispute lors de son départ, il la regardât mettre son manteau et se préparer à partir. Elle lui fit un baiser sur la joue et lui dit au revoir.

- On discutera sur Skype ? 

Loïc hocha la tête et la jeune fille partit. L'adolescent lâcha un juron lorsque la porte d'entrée fut refermé et Vincent regarda son frère étrangement.

- Ben voyons ? Qu'est-ce qui a ?

Le rouquin regarda son frère méchamment.

- J'emmerde le destin.

Il quitta la pièce dans demander son reste et s'enferma dans sa chambre sans un mot.