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La petite vie de la famille Watts
5 mars 2015

Épisode 107 : Un deuxième premier départ

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À l'approche de sa 21ème année, ainsi que de sa majorité, Daisy se présenta à l'école pour la dernière fois ce vendredi-là. Dans deux jours, elle allait pouvoir commencer sa carrière ainsi que sa vie en tant que femme à part entière. En tant qu'héritière. Il fut bien vu que dû les circonstances, elle n'était pas totalement concentré à l'école, mais ses notes n'avaient pas chutés et elle allait recevoir son diplôme, mention bien, certes, mais son diplôme quand même. Ses parents restaient tout de même très fière de leur petite fille.

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Dans la même journée, Gwen dû se rendre au cimetière afin d'examiner des patients à cause d'un virus qui se propageraient dans les aliments de l'île. Elle avait eu une promotion lors de son emménagement à Sunlit Tides, puisqu'ils cherchaient quelqu'un de compétent. Elle ne dit pas non puisqu'ils se cherchaient une maison avec Vincent et les maisons n'étaient pas données.

- Monsieur, tout va bien pour vous, mais je vous conseillerais un petit tour au cabinet pour évaluer votre taux de cholestérol, peut-être même un test pour le diabète.

- Quoi ? Mais je n'ai que 28 ans ! 

- Ce ne sont pas des "maladies" pour les personnes âgées, souvent c'est dû à la malnutrition, au manque d'activité physique.

- Dites ça à ma femme !

Gwen ricana dans sa barbe et passa à un autre appel.

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À la maison, Josie passait son temps à l'extérieur. Beaucoup plus en sécurité ici que sur les routes à Sunset Valley, la famille Watts laissaient les chats vagabonder à leur guise, ce que la petite Josie adorait faire. Surtout quand le marchand de glace passait et que celui-ci faisait de la musique, ça la rendait folle.

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Puis, comme les jours passent très vite, ce fut rapidement le temps de fêter l'anniversaire de Daisy. Si les fêtes chez les Watts n'ont pas toujours été enclin aux grands événements, ce le fut pour la jeune femme, puisqu'elle devenait officiellement, la deuxième héritière du clan des Watts. 

Tout le monde grandissait à vue d'oeil. Caleb, qui avait fêter ses 21 ans trois semaines plus tôt, Béatrice qui avait grandit en tant qu'adulte, tout comme son mari Vladimir, mais ceux que tout le monde remarquait le plus, c'était la petite Tori qui devenait une grande fille à chaque jour qui passait. Elle savait maintenant marcher et parlait presque avec éloquence.

- Tatie ! Quand le gâteau ?

- Tu veux du gâteau ?

- Vi ! Avec plein, plein, plein de socholat !

- Oh ? Plein de chocolat ? Ça, il faut demander à maman et à papa.

Tori fit signe à sa tante de se baisser à sa hauteur et chuchota dans son oreille :

- Secret pour toi et moi ?

Daisy éclata de rire, tandis que Vincent lui faisait un clin d'oeil. Sa fille était maline, très maline. 

 

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Les premier invités arrivèrent et ce fut sans aucun doute, Caleb Frais, qui passa la porte de la demeure en premier. Lorsqu'il avait grandit, ce fut un choc pour tout le monde. Adieu le visage d'enfant, adieu les petits boutons et au plaisir de Daisy, adieu la coupe à la Justin Bieber. Caleb était devenu un homme, un très bel homme, qui faisait fondre le coeur de sa douce.

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Puis ce fut l'heure. L'heure tant attendu pour tout le monde, tant attendu par elle, tant attendu pour sa mère. Même si la pression était forte, Daisy était comblée face à cet avenir qui lui souriait. Oui, elle aurait des responsabilités avant même d'avoir souffler sur ses bougies, mais elle savait que ceux-ci lui apporterait bonheur et prospérité. Pour de très longues années.

- Allez Daisy, fait un voeu !

- Oui un voeu !

- Joyeux anniversaire Daisy !

- Zoyeux n'anniversaire tatie !

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Daisy se pencha vers son gâteau en se mordant la lèvre, réfléchissant à un voeu à faire. Elle regarda son petit-ami qui lui faisait un sourire magnifique, puis ses parents qui semblaient si fier. Elle ferma les yeux et su ce qu'elle voulait à ce moment là.

"Je veux avoir une fille dont je serais fière, comme ma mère l'est pour moi"

Elle souffla les bougies sous les applaudissements de famille et amis.

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Puis, elle grandit. Bon, elle n'avait pas beaucoup changer, mais son visage avait prit un peu d'âge, il était plus ferme, elle était plus grand et elle se sentait beaucoup plus femme. Une chose est certaine, elle est le portrait craché de sa mère, sans l'ombre d'un doute.

Soudain, pendant qu'elle donnait des bises de remerciements à tout ceux qui étaient là, ils entendirent Caleb se racler la gorge, voulant l'attention générale. Ils se retournèrent.

 

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Caleb prit les mains de Daisy dans les siennes, heureux d'avoir participer à ce moment, ravi de faire partie de la vie de la jeune fille. Les semaines après leur arrivé à Sunlit Tides n'avaient pas été facile. Il connaissait à peine sa tante, même si elle était fort sympathique et faire le deuil de son père n'avait pas été chose aisé. Il avait une certaine culpabilité à l'intérieur de lui, mais il était redevable à la vie d'avoir mit sa mère sur son chemin cette journée-là. Il c'était un peu éloigné de Daisy, qui avait prit son mal en patience, laissant son petit-ami faire son deuil et retrouver son chemin dans la vie et ça, il lui en était extrêmement reconnaissant.

Il voyait en elle la femme qui pouvait le comprendre à travers ses yeux, pouvait savoir ce qu'il pensait au travers de ses blagues. Elle pouvait tout deviner de son être, juste en étant dans sa vie. Il trouvait ça spécial et il savait qu'il avait fait le bon choix en l'aimant.

- Daisy. La première fois que je t'ai vue, tu portais une robe de princesse qui ne t'allais vraiment pas bien. Ça faisait ressortir tes fesses trop grosses pour le tissus et la couleur gâchait le reflet de ta peau. De plus, tu étais trempée à cause de la pluie.

Daisy explosa de rire tout en se cachant le visage de la main, morte de honte.

- Avec le temps, j'ai appris à aimer ces fesses qui prennent de la place dans le lit, ainsi que ton humeur massacrante le matin si tu n'as pas ton café au lait. Mais j'ai aussi appris à apprécier toutes les petites choses de ta routine qui font de toi, toi.

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Caleb posa un genou à terre, tandis que Daisy se pencha vers lui, le coeur affoler par ce qui se passait. Tout le monde dans la salle familiale semblaient retenir leur respiration.

- Caleb ? Qu'est-ce que tu fais ?

- Ça ne se voit pas ? J'attache mes lacets.

La jeune Watts lui donna une tape sur la tête, tandis qu'elle se mit à rire de la mauvaise farce de son petit-ami, mais malgré tout, il sortit un écrin de sa poche arrière et lui présenta.

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Daisy lâcha un cri de surprise en cachant son visage de ses mains, une habitude qu'elle avait lorsqu'elle était surprise ou gênée. Elle ne s'attendait pas à ça du tout. Ils n'en avaient ni parler, ni penser, tout ça était soudain. Elle lâcha un "Oh mon dieu Caleb", tandis que celui-ci lui souriait de toutes ces dents digne d'une pub de dentifrice Colgate.

- Si tu pensais vraiment que j'allais laisser cette journée spéciale pour toi ne pas être totalement mémorable, eh bien tu me connais mal. C'est quand même un paradoxe, parce que je veux que tu m'épouses parce que tu me connais parfaitement, mais si tu ne l'as pas vu venir, c'est que tu ne me connais pas parfaitement, donc je ne devrais pas t'épouser... 

Le roux fit mine de réfléchir et abaissa l'écrin devant Daisy qui ne comprenait plus rien.

- Mais en fait, ça fait un super souvenir et rend la journée mémorable et donc...

- Caleb. Ferme-là.

Il fit un sourire à sa petite-amie qui était complètement ébahi devant la petite boîte où trônait une bague, une bague qui lui disait quelque chose. Elle prit l'anneau dans ses mains et la tourna sur elle-même pour l'examiner. À la lumière, elle remarqua une inscription à l'intérieur : "Pour toujours. Watts". Elle regarda sa mère qui montra sa main gauche vierge, sans alliance. Son père lui sourit.

- Ta mère m'a dit à quel point ce devoir d'héritière te tenait à coeur, autant qu'à elle. Elle m'a donc offert cette bague pour que la journée où je devais t'épouser, tu la reçoive et que par la suite, notre fille aille la même et ce jusqu'à...

- La dixième génération.

Caleb hocha la tête. Daisy enfila la bague à son annuaire gauche en tremblant. De bonheur, de courage, d'espoir. Tout se mélangeait en elle en ce moment là.

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Caleb sourit, mais il croisa les bras. Daisy le regarda perplexe.

- Quoi ?

- Tu aurais au moins pu me laisser te demander de m'épouser convenablement avant de mettre la bague.

Tout le monde éclata de rire, tandis qu'elle se mit à rougir de honte. Elle retira la bague et la rendit à Caleb pour qu'il finisse sa demande dans les règles.

- Donc, Daisy Watts, veux-tu...

- Oui !

- Non, mais tu le fais exprès ?

 

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Daisy éclata de rire, tandis que Caleb se levait pour lui mettre la précieuse bague lui-même, ainsi que de la prendre dans ses bras. Bon, même si la demande n'avait pas été fait dans les normes, elle était à leur image et c'est ce qui comptait le plus. Du coin de l'oeil, elle vit ses parents la regarder avec amour et bonheur. Elle fit un clin d'oeil à son grand-frère qui n'était plus le seul fiancé de la famille à présent.

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Alors que tout le monde se remettait de ses émotions, Gwen alla chercher le champagne et offrit des coupes à tout le monde, pendant que Vincent décidait de faire un petit "speach".

- Hahum ! En cette journée spéciale où ma petite soeur est devenu officiellement, l'héritière de notre famille, j'aimerais souligner à quel point notre famille est restée forte malgré les épreuves. Malgré tout, nous avons su rester uni. Donc, je voudrais porter un toast, bien sur, à Daisy, mais aussi à notre famille. À maman et à papa. À moi, Gwen et à Tori, à notre futur mariage. À Daisy et à Caleb, à leur mariage aussi, à Loïc et à Cécilia. À tout le monde. Que du bonheur à tous.

- Que du bonheur à tous !

Brandon prit sa femme dans ses bras. Ce n'était plus son chemin désormais, elle était libre de ses responsabilités d'héritière, le flambeau était désormais entre les mains de Daisy.

 

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