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La petite vie de la famille Watts
18 août 2015

Épisode 125 : Ça n'en vaux pas la peine

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Au parc de Sunlit Tides, les gens profitaient de cette journée magnifique pour passer du temps en famille ou en amoureux. Daisy quant à elle avait un contrat qu'elle devait faire au petit festival qui se déroulait au parc. Elle devait amasser de l'argent avec ses propres compositions pour convaincre son employeur qu'elle était de taille pour enregistrer un disque.

Caleb était rentrer plus tôt et avait prit soin des enfants, mais Daisy dû partir avant le 15h30 qui était convenu avec son petit frère, elle expliqua donc la situation à son fiancé qui avait rouler des yeux. C'était Loïc.

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Par contre, au parc, Daisy eu la surprise de voir Tiphanie et son époux, Silas. C'était la première fois qu'elle mettait un visage sur le nom de l'homme qui avait causer tant de peine à sa tante. Pourtant, lorsqu'elle le vit, elle ne vit aucune trace de méchanceté dans son regard, il semblait tellement amoureux de sa femme. Ils semblaient heureux. Peut-être que Katia avait raison, les gens vieillissent et change.

Une autre chose qui la surpris fut la petite taille de la brunette. Celle-ci avait accoucher quelques mois avant d'un petit garçon en santé nommé Livaï. Bon, elle ne pouvait pas parler plus, elle qui avait presque tout perdu de sa grossesse en quelques jours, malgré tout, il lui en restait un petit peu.

Soudain, la brune l'aperçu et lui fit un sourire et un signe de la main. Daisy lui fit un sourire en retour.

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Celle-ci vint la voir quelques instant plus tard pour venir prendre de ses nouvelles. Même si ce n'était que la soeur de Gwen, Daisy c'était liée d'amitié avec l'aîné des Chimant qu'elle trouvait sympathique.

- Comment vont tes jumeaux ?

- Bien, bien, merci. Ils vont presque avoir 6 mois dans quelques jours... Ça grandit tellement vite !

- Je te comprend tellement ! Malissa est déjà au primaire et Livaï est rendu à 4 mois depuis.. avant-hier.

- Woah ! Déjà ?

Effectivement, le temps passait particulièrement vite lorsqu'on a des enfants, puisqu'on voit le temps avancer au travers d'eux. C'est sa mère qui lui avait dit quelque chose dans le genre il y a pas très longtemps. Soudain, elle vit le regard de Tiphanie vers son étui rempli de quelques billets, se posant des questions. Daisy lui répondit avant qu'elle ne puisse lui demander.

- Mon employeur pense que mes chansons ne valent pas assez pour faire un album et m'a demander de lui prouver le contraire.

- Ce sont tes chansons que l'ont entend depuis tout à l'heure ? Woah ! Moi je les trouve magnifique ! J'ai même demandé à Silas d'utiliser Shazam, parce que j'aimais une des chansons, mais il ne trouvait pas...

- Mon dieu ! Je suis flattée ! Si tu veux, je peux te faire un CD, on se connaît personnellement et...

- Quoi ? Non ! Je vais l'acheter comme tout le monde, voyons !

- Si j'enregistre un jour..

Tiphanie lui fit un clin d'oeil, sortit son porte feuille et glissa près de 100 dollars dans l'étui. Daisy voulu l'arrêter, mais la brune lui tapa sur les doigts.

- C'est bien investi.

Elle alla rejoindre son époux un peu plus loin en lui disant au revoir de la main. C'était la plus belle chose qu'on avait fait pour elle. Elle fixa l'étui pendant un moment, les larmes aux yeux. Elle ricana en s'imaginant la tête de son employeur le lendemain et ça lui donna le courage de reprendre la chansonnette. En même temps, elle eu une pensée pour son frère, elle se demandait comment il s'en sortait. 

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Justement, en parlant du loup, celui-ci venait d'arriver chez les Gothiks où la jeune adolescente fit entrer son petit-ami dans le garage, puisque ses parents n'étaient pas encore parti.

- Mais... tu avais dit que...

- Je sais, mais leur vol a été retardé. Je ne pouvais pas savoir. 

Le rouquin leva les yeux au ciel, c'était toujours la même chose de toute façon.

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 Lorsqu'ils entrèrent dans le garage, Cécilia vit bien que quelque chose tracassait Loïc. En fait, elle le savait depuis un moment, mais ils n'en parlaient jamais. Ils ne parlaient presque plus en fait et ça la désolait. N'être qu'à Sunlit Tides les fin de semaines n'aidaient en rien leur relation. Celui-ci décida de jouer franc-jeu avec elle.

- Nous devons prendre une décision... Je ne peux plus vivre comme ça.

- De quoi tu parles ?

- De nous, de notre couple, de nos familles, du temps et de tout qui nous sépare. 

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La jeune femme fut surprise d'entendre ces mots sortir de la bouche du garçon, lui qui avait toujours prôner vouloir se battre pour eux et de faire en sorte que tout fonctionne. C'est elle-même qui n'était pas certaine et il l'avait convaincu. Que devait-elle penser de tout ça ? Malgré tout, elle n'était pas en colère, parce qu'elle aussi avait de la difficulté, mais elle aimait plus que tout Loïc et elle était prête à faire les efforts qu'il fallait. Le problème, c'était que Loïc ne voulait plus.

- Dire que je ne t'aime pas, ce serait te mentir, mais... ce voir si peu, se parler que quelques fois par semaines... Quand je vois mes copains sortir avec leur copine au cinéma et au parc, ça me fait chier ! Je suis tout seul ici et...

- Mais tu ne crois pas que ça me fait de la peine aussi ?

- Bien sur, mais...

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Ce "mais" déplut fortement à Cécilia qui ne comprenait pas comment il se permettait de la juger ainsi. Comment savait-il comment elle se sentait, ce qu'elle vivait, il ne prenait pas plus de ses nouvelles, qu'elle de lui. Ils c'étaient éloignés, c'est vrai.

- Ne parle pas de ma vie, lorsque tu n'en connais une partie.

- C'est pas ce...

- Tu es là à me faire la morale sur notre couple, mais tu n'as pas fait d'effort en plus Loïc ! Ne met pas ça sur mon dos !

- J'ai essayer ! C'est moi qui a essayer le plus depuis le début et...

Cécilia le coupa à nouveau, ce qui fit sortir de ces gonds l'adolescent. Il détestait lorsqu'elle faisait ça, parce que pour elle, elle avait raison et il ne devait pas s'obstiner. Un caractère qu'elle retenait de son cher papa Vladimir.

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- Mais tu va arrêter de me couper ? J'ai le droit de parler aussi !

- Navré...

- Écoute, il faut soit faire des efforts pour tout arranger ou bien... tout arrêter là !

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En voyant le regard de sa petite-amie se décomposer, Loïc su qu'il devait s'expliquer. C'est à ce moment précis que son téléphone se mit à vibrer dans son pantalon. Il baissa le regard et vit le nom affiché sur son téléphone : Adaline. Arf. Il l'avait oublier un peu celle-là. Il devait en parler à Cécilia aussi, il n'était pas du genre à mentir... enfin, presque pas.

- Cela fait des mois qu'on essai de tout faire fonctionner, mais plus le temps avance, plus on s'éloigne. Je n'en peux plus de vivre une moitié de vie. On est encore jeune, on peux voir le monde... on peux voir... d'autres personnes. 

Cécilia froncis les sourcils et croisa les bras. Elle savait. Il était cuit.

- Tu parles en connaissance de cause Loïc ? Vas-y ! Crache le morceau !

Bon, elle avait raison d'être en colère, mais c'était un peu de sa faute aussi...

- Eh bien... Il ne c'est rien passé, je te jure ! Mais... oui, j'ai rencontrer une autre fille, une fille de ma classe et... elle me plaît Cécilia... Je la vois tout les jours, on se parle souvent... on...

- On faisait ça nous aussi au début.

- Ouais, jusqu'à tant que ton cinglé de père se mettre entre nous deux. Ce n'est plus vivable et tu le sais bien.

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L'adolescente secoua la tête, complètement abattu. Comment pouvait-il tout lui mettre sur le dos et se contredire autant ? Ce n'était pas le garçon avec qui elle avait grandit, c'était une autre facette de lui, plus égoïste et sans coeur qu'elle avait devant elle.

- Comment tu peux me dire que tu m'aimes pour me dire quelques instant après qu'une autre te plaît ? Comment peux-tu me dire que c'est de la faute de mon père ? Tu aurais pu mettre tes culottes et le confronter, comme moi j'ai fait ! Mais ça tu t'en fiche, parce que justement, tu ne m'as pas demandé ! Au lieu de te renseigner, tu as décidé d'aller voir la première venue !

- Ce n'est pas vrai ! Je ne t'ai pas tromper ! J'ai simplement passer du temps avec elle, parce que tu n'étais pas là pour passer du temps avec moi. De plus, ton père ne veux pas me voir et je suis franc avec toi, il me fait peur, il fait peur à ma mère aussi, tu voulais que je fasse quoi de plus ? Pis oui, je t'aime et je serais prêt à me battre pour notre couple si tu pense qu'il y a un espoir que tout ce règle bien et que les choses changes, mais si ce n'est pas le cas, je ne pense pas que ça vaux la peine.

La jeune femme éclata d'un rire méchant, aigu, comme il n'avait entendu chez elle. C'était aussi une facette des Gothik qu'il n'avait jamais vu faire surface.

- Se battre pour notre couple ? Tu me dis que tu en voit déjà une autre !

- Non ! C'est juste une amie qui.. me plaît un peu plus que les autres, c'est vrai, mais je ne suis pas aller la fréquenter avec l'idée d'être en couple avec elle ! T'es ma meilleure amie, c'est toi ma petite-amie et je vais t'aimer jusqu'à la fin de mes jours, je le sais, mais je ne peux plus vivre ça.

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Sans dire un mot de plus, Cécilia secoua la tête, tassa Loïc et sortit du garage pour aller prendre de l'air. Celui-ci la suivit et il la vit près de l'eau, proche de pleurer. Ça lui brisa le coeur. Oui, il l'aimait, mais son père avait raison, il ne fallait pas se détruire pour quelque chose qui est déjà détruit.

Il s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras, pour la consoler, mais celle-ci le repoussa vivement, mécontente.

- Don't you dare touch me again !

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 Les larmes coulèrent sur les joues de Cécilia qui ne put les empêcher. Elle était tellement en colère contre le jeune garçon devant elle. Elle avait envie de le pousser dans l'eau et de le voir souffrir comme elle souffrait en ce moment.

- I trusted you !

- Cécilia...

- Non ! Arrête tes belles paroles et dit moi ce que tu veux clair et net ! Dit moi ce que tu pense et arrête de tourner autour du pot ! Tu ne fais que me faire mal un petit peu à la fois !

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C'était ce qu'elle voulait ? Il allait lui offrir ce qu'elle voulait.

- Tu es magnifique et intelligente, mais je pense qu'on devrait être simplement ami. Je pensais qu'être en couple avec toi était la meilleure chose qui m'était arrivé, mais non, ce ne fut que problème depuis le début. Pour être honnête, je ne sais même plus comment je t'aime. Est-ce en tant que copine ou en tant qu'amie. Je suis mélangé Cécilia. Ne pas te voir, ne pas te parler, cette barrière entre nous deux, ça me détruit. Je ne peux pas me détruire pour ça. Nous sommes jeunes et... je pense qu'il y a un homme pour toi et... une femme pour moi, quelque part. Je suis désolé.

- Désolé ? T'es qu'un connard. Tu m'as convaincu qu'on devrait sortir ensemble ! Tu m'as dit que tu m'aimais et que tu ferais tout pour nous deux, mais t'es qu'un lâche ! Tu abandonne comme ça ! Je t'ai dit que ce n'était pas une bonne idée, même si on s'aimait et qu'on le savait ! Moi je sais que je t'aime et j'ai toujours penser que tu étais l'homme de ma vie, mais il semblerait que les choses ait changer...

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Cette colère dans ces yeux... Il ne l'avait jamais vu. Il s'en voulait de la faire souffrir, c'était sa meilleure amie. Lui aussi, il avait penser qu'elle était la femme de sa vie, la mère de ses enfants et qu'ils vivraient vieux ensemble, mais peut-être que ce n'était pas leur destin. Peut-être que le chemin qu'ils avaient à faire à deux était fait, que leur chemin se séparait à cet instant précis.

- Même si tu ne me crois pas, je suis désolé, sincèrement. J'aurais aimer que tout ce passe autrement. J'aurais aimer qu'on trouve une solution, mais ça n'arrivera pas.

- Alors...

- C'est fini Cécilia... Je... On ne doit plus être ensemble. Je crois que du temps chacun de notre côté, seul, nous fera du bien à tout les deux.

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Elle savait, mais l'entendre lui brisa le coeur. Elle éclata en sanglot et poussa Loïc loin d'elle. Il essaya de la retenir, mais elle se débâtit. Il voulait la consoler, lui faire savoir qu'il avait le coeur brisé lui aussi, mais il ne venait pas juste de rompre avec sa petite-amie, il venait de se séparer de sa meilleure amie. Jamais elle ne lui pardonnera ça.

- Après tout ce qu'on a vécu ! Après tout ce qu'on a fait ! J'y crois pas... Ça fait si mal...

- Cécillia... S'il te plaît.. C'est mieux pour...

- C'est mieux pour toi ! Uniquement toi ! 

Elle lâcha un gros sanglot qui lui passa au travers de la gorge difficilement. Les larmes n'arrêtaient plus de couler sur ses joues, elle était inconsolable. Prise d'une petite dose de courage, elle leva les yeux vers lui.

- Va-t-en Loïc. Va-t-en et ne me reparle plus jamais...

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Il essaya de la résonner, mais la jeune femme secoua la tête tout en essuyant les larmes sur ses joues et ses yeux.

- Je veux que tu dégage Loïc ! Je veux que tu t'en ailles et que tu me laisses tranquille !

- Cécilia, tu es ma meilleure amie... Je ne voulais pas que tu souffres... Je voulais juste...

- I SAID GO AWAY ! 

Soudain, la porte de la maison se fit entendre et Yan sortit sur le perron pour voir ce qui se passait. Lorsqu'il vit sa soeur pleurer, il comprit rapidement ce qui venait de se passer et il n'avait qu'une envie : casser la gueule à l'homme qui venait de briser le coeur de sa jumelle. Il vit Loïc essayer de résonner Cécilia une autre fois, mais celle-ci le poussa à nouveau, Yan décida de s'en mêler.

- Mec, dégage. Elle ne veux plus te voir.

- Mais...

- Dégage, tu as compris ? 

Voyant qu'ils étaient deux contre un, Loïc se résigna à partir, laissant derrière lui bien des regrets, mais aussi un certain de sentiment de légèreté. Il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir enfin libre pour la première fois depuis des mois et il aimait ça.

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