Épisode 113 : Notre amour, nos enfants
Comme un grand gourmand, Loïc c'était précipité sur le gâteau à saveur de fraise et de crème au beurre, le préféré de Gwen. Cécilia c'était jointe à lui, mais elle dû partir plus tôt que prévu et donc, n'avait pas pu finir sa part. Il avait été déçu de la voir partir ainsi, lui qui pensait avoir la chance de profiter d'une soirée avec elle. Ils ne pouvaient jamais se voir même s'ils habitaient sur une île s'en était ahurissant. Il commençait à douter dans sa tête que leur couple pourrait rester solide. Des bonjours et des bisous en va et viens comme des voleurs ne l'intéressait plus... Il voulait du sérieux, comme Vincent et Gwen, comme Daisy et Caleb. Honnête avec lui-même, il se demandait si Cécilia était vraiment la bonne pour lui. Il ragea sur son morceau de gâteau tout en déprimant sur son couple.
Daisy, en tant que tatie et demoiselle d'honneur avait la charge de s'occuper d'une petite princesse qui se prénommait Tori. Elle voulait que son frère et sa belle-soeur profite de leur soirée de mariage sans avoir leur fille dans les jambes. Même si elle était calme, un enfant à s'occuper alors qu'on vient de se marier n'est pas la meilleure chose.
Caleb lui essayait de remonter le moral de Loïc. Vladimir était parti avec Cécilia et Yan, mais Béatrice était rester pour la fête, c'était quand même son neveu de coeur qui venait de se marier, elle n'allait pas partir aussi tôt que son rabat-joie de mari. Soudain, le roux vit sa fiancée s'occuper de Tori et essayer de lui faire manger de la salade, même si celle-ci n'avait que de vue pour le gâteaux à plusieurs étages. Il s'avança vers Loïc et montra sa soeur du doigts.
- Mec, t'a peut-être perdu une cavalière, mais tu peux t'en faire une autre.
Loïc froncis des sourcils, ne comprenant pas en quoi son beau-frère faisait allusion. Il finit par comprendre que ce n'était pas Daisy qu'il visait, mais ce qu'elle tenait dans les bras.
- En gros, tu veux que je prenne la place de baby-sitter à la place de ma soeur pour que tu puisse passer la soirée avec elle.
- Genre
- Vraiment pas. J'ai pas envie de déprimer encore plus, trouve toi un autre bouche-trou Caleb.
Il soupira, mais fit les yeux doux à son beau-frère. Il fit exprès de faire pitié en se laissant tomber sur sa chaise, faussement déprimer. Tout en mangeant une autre part de gâteau, Loïc regardât son beau-frère jouer de son jeu d'acteur et celui-ci lâcha sa fourchette dans son assiette et se leva.
- J't'emmerde vraiment. T'es mieux de t'en souvenir.
- J'te revaux ça mec !
- C'est ça. Essai de ne pas tripoter ma soeur devant les invités.
- Je vais essayer, mais je ne te promet rien
Loïc alla prendre Tori des bras de Daisy et lui "conseilla" de profiter de la soirée avec son fiancé, qu'il se chargeait de la petite et que ça lui faisait "plaisir".
Du côté des mariés, ils vivaient à fond leur soirée, s'embrassant, profitant de la nourriture et de la musique pour danser sur toute sorte de chansons. Cette fois-ci, c'était leur chanson, la leur. Celle sur laquelle ils avaient danser pour la première fois au bal et maintenant à leur mariage.
"I still hear your voice when you sleep next to me
I still feel your touch in my dreams
Forgive me my weakness, but I don't know why
Without you it's hard to survive"
- Cette chanson est tellement triste... Je ne sais pas pourquoi c'est notre chanson.
- Parce que ça montre à quel point l'amour est difficile et pleine d'épreuve, comme le notre des fois, mais que ça reste aussi beau et qu'il faut se battre pour. J'adore les paroles de cette chanson.
"'Cause every time we touch, I get this feeling
And every time we kiss I swear I could fly
Can't you feel my heart beat fast,
I want this to last
Need you by my side
'Cause every time we touch, I feel the static
And every time we kiss I reach for the sky
Can't you hear my heart beat so
I can't let you go
Want you in my life"
Gwen se laissa emporter par la mélodie dans les bras de son mari. La mélodie qui résonnait de la chanson lui faisait penser à leur couple. Peut-importe les paroles, peut-importe le rythme, elle pouvait reconnaître cette chanson dans n'importe quel remix et elle lui ferait toujours penser à Vincent.
"Your arms are my castle
Your heart is my sky
They wipe away tears that I cry
The good and the bad times
We've been through them all
You make me rise when I fall"
Gwen écoutait cette chanson dès qu'elle se sentait déprimée ou anxieuse, elle lui redonnait du courage, comme un élixir de vie. Assez stupide comme idée, qu'elle se disait souvent, mais elle se sentait comme dans la chanson auprès de Vincent, elle trouvait que ça les représentait parfaitement. Certains couple n'ont pas de mélodie à leur effigie, eux ils ont la chance d'en avoir une.
La chanson de Cascada se termina et un autre slow embarqua. Brandon prit la main de sa femme et l'emmena danser. Elle ne lui avait jamais dit, mais elle adorait danser, il l'avait deviner avec le temps. Le temps, quelque chose de bien particulier. Il s'en était passer beaucoup depuis leur dernière danse qui remontait à leur mariage. Il savait qu'elle aimerait que ça arrive plus souvent, mais ils avaient eu des vies particulièrement occupés. Il sourit à sa femme qui lui rendit. Le temps les avaient rattrapés, mais il trouvait son épouse tout aussi magnifique qu'à leur première rencontre près de ce petit étang et de son arbre où elle était assise, les jambes recroqueviller sur son corps. Soudain, Noémie fit remarquer à Brandon qu'il était ailleurs.
- À quoi pensais-tu mon chéri ?
- À toi, tout simplement.
Elle lui fit un tendre sourire, touché par ces simples mots. Le romantisme est rare après 25 ans de mariage, mais Brandon essayait toujours de garder la passion dans son couple et sa leur vie. Une chose qui plaisait énormément à Noémie depuis des années.
- À moi ? Puis-je savoir à quel sujet ?
- Je me rendais compte à quel point tu es aussi magnifique que la première fois que je t'ai vu. Puis, je me suis souvenu de cette journée.
- Moi aussi je m'en souviens.
- Cette minuscule maison, ce petit étang et cet arbre. Tu semblais si malheureuse, mais tu étais si belle
- Des rides sont apparus plusieurs années après malheureusement.
Brandon haussa les épaules et donna un baiser sur la joue de sa femme.
- C'est la vie, je te trouve quand même tout aussi jolie que lors de notre jeunesse.
Ils dansèrent encore et encore jusqu'à ce que le soleil soit couchés. Ils voulaient rattrapé toutes ces danses qu'ils n'avaient jamais pu avoir. Ils étaient un couple uni et amoureux et tout le monde s'en rendait bien compte. Vincent et Gwen avaient eu un bel exemple de l'amour à long terme et du véritable amour avec un grand A, celui qu'on ne trouve pas souvent, mais dont certain ont la chance, comme eux, de l'avoir dès le premier regard et du premier coup. Ils souhaitaient leur bonheur à tout ceux qui le méritait.
Vincent et Gwen profitèrent d'un dernier slow pour se faire une dernière danse. Ils devaient décoller pour leur lune de miel d'ici deux heures et devaient donc quitter leurs invités. Les valises étaient déjà dans la limousine, elle n'attendait qu'eux. Assez ironique de partir en vacance, alors qu'ils vivent sur une île paradisiaque, mais Gwen avait envie de quelque chose de plus rustique, alors ils s'envolaient pour Aurora Skies pour la prochaine semaine.
Le jeune marié déposa un baiser sur les lèvres de son épouse et pris sa main pour aller saluer une dernière fois leurs invités avant de prendre leur envol.
Pendant ce temps, comme l'avait demander Caleb à Loïc, celui-ci et sa fiancée purent passer la soirée ensemble à profiter du vin, du repas et de la danse sur le sable de Sunlit Tides. Caleb trouvait Daisy magnifique dans une robe qui avantageait autant son corps. Il ne disait rien, mais inconsciemment il avait énormément hâte à leur mariage. Daisy ne semblait pas presser à faire les préparatifs de celui-ci, mais il ne voulait pas la presser. Ils avaient une vie devant eux et elle lui avait bien fait comprendre. Ils étaient fait l'un pour l'autre, aucun doute la dessus, mais il prenait son mal en patience. Les enfants et le mariage c'était après. Elle voulait démarrer sa carrière dans la musique avant de s'aventurer dans la double-carrière de maman.
Alors que Vincent et Gwen allaient partir, un appel de l'aéroport les avisa que leur vol était retardés, alors ils prirent encore du temps pour profiter de la fête, s'accordant d'autre danses, mais Daisy n'avait maintenant plus de yeux que pour Caleb. Il était rare qu'ils se retrouvent véritablement dans leur bulle à eux, dans un environnement romantique, même s'ils essayaient le plus souvent possible.
- Tu sais Daisy, je trouve que tu es devenue une femme formidable, vraiment.
- Dit sans moquerie ? Ni ironie ? Où est passé mon fiancé ?
- Ne te moque pas. Je suis capable d'être sérieux ! Pas toujours, ni souvent, en fait, presque jamais, mais j'y arrive !
- Je t'aime comme ça.
- Moi aussi je t'aime, mais il faut que je t'avoue quelque chose... Quelque chose de vraiment important.
Daisy regardât son amoureux dans les yeux, très sérieusement, inquiète par ce qu'il voulait lui dire.
- Cette robe est vraiment, mais vraiment moulante sur ton corps, genre... Je ne sais pas si tu sais à quel point c'est dur pour moi de rester saint d'esprit. Ça fait deux heures que j'ai envie de te l'arracher de sur le dos.
- CALEB !
Tout le monde se retourna vers eux, tandis que le rouquin éclata de rire. Daisy était rouge de honte.
Le couple repris leur danse, même si Daisy avait envie de se cacher dans un buisson. Caleb la suivrait à cent pour cent, mais elle c'était plus pour cacher sa honte, plus que faire des galipettes. Le jeune homme était tout sourire. On se demande bien pourquoi.
- Voir que tu pense ça au mariage de mon frère.
- Euh... Sweet pie... C'est que j'y pense tout le temps, là est la nuance.
- Oh mon dieu Caleb... Franchement !
- Je suis honnête au moins ! Certains disent que les hommes pensent qu'avec leur pénis, moi je pense avec mon cerveau qui me dit d'écouter mon pénis, c'est différent !
La jeune femme lui donna une tape sur l'épaule. Il éclata à nouveau de rire et se pencha pour embrasser sa dulcinée et celle-ci se laissa faire, malgré le fait qu'elle se mit à faire la moue.
- Aww, t'es encore plus craquante comme ça. Quand tu es faussement fâché. T'es jamais capable d'être fâché contre moi.
- Je ne sais pas pourquoi...
- Parce que je suis sexy, charmant, incroyablement chaud, super intelligent et d'autres qualités à perfusion. Choisi dans la liste, je te laisse le choix aujourd'hui.
- Qu'est-ce que tu peux être imbécile des fois.
- Ah. Non. Imbécile ne fait pas partie de la liste ma puce, je te laisse une deuxième chance.
Il lui fit un sourire en coin, tandis qu'elle levait les yeux en l'air. L'humour de Caleb la rendait folle à chaque fois. Elle adorait ça, tout comme elle avait envie de prendre un bateau et de le jeter par dessus bord à la moindre occasion. Leur amour était comme ça.
Caleb prit sa femme dans ses bras et la serra fort contre lui, posant sa tête contre la sienne, regardant les étoiles qui étaient dans le ciel, c'était magnifique.
- J'ai hâte à notre mariage Daisy. J'ai hâte que tu sois la princesse de la journée, la princesse de mon coeur officiellement, que je puisse te dire...
- "Femme, va faire la vaisselle" ?
Ils éclatèrent de rire simultanément. Comme quoi Daisy apprenait vite des vannes de son futur mari. Il avait une mauvaise influence sur elle.
- Entre autre, mais plus "Mec, si tu touche à ma femme, je te tue. Ou je fuis et je te la laisse pour 100$ tant que tu me laisse un rein".
- Mon dieu Caleb... Où va tu chercher toute ces stupidités ?
- Je te l'ai dit tantôt ! Mon cerveau me fait écouter mon pénis !
Elle leva les yeux au ciel en ricanant et elle secoua la tête. Elle se retourna pour embrasser son fiancé et alla se chercher une part de gâteau, laissant le rouquin sur la piste de danse seul.
Le couple finit par rentrer aux petites heures du matin, complètement épuisés de leur journée. Enfin, surtout Daisy. Celle-ci s'assit sur son lit et enleva ses talons avec extase. Il n'y avait rien de mieux pour une femme que de pouvoir enlever ses talons haut après une journée comme celle-là. Elle lâcha un râle de fausse jouissance. Elle demanda à son fiancé de l'aider à enlever sa robe, ce qu'il fit avec un peu de difficulté, sachant les pensées qui trônait dans sa tête.
- C'est de la torture Daisy.
- Rho, je suis fatigué Caleb, une autre fois.
Il savait bien qu'elle ne voudrait rien, mais il ne pouvait pas s'empêcher de caresser le dos de sa future femme du bout des doigts tout en faisant descendre la fermeture éclair. Il embrassa la nuque de Daisy et la laissa se préparer à dormir. Il alla à la salle de bain un instant, lui laissant une petite intimité.
Lorsqu'il revint, il vit Daisy dans un déshabiller super sexy. Il se mordit la lèvre et se mit à genou devant le lit, priant les seigneurs, leur demandant pourquoi ils le faisait souffrir comme ça. Caleb se mit au lit et Daisy se retourna vers lui, sur le ventre, les jambes dans les airs.
- Quoi ?
- T'es agace. T'es chiante.
- Hum... Je sais.
Elle se mordit la lèvre, quelque chose que son fiancé adorait plus que tout et qu'elle savait, l'allumait. Il se coucha dos à elle, faisant preuve d'un self-control particulièrement impressionnant.
- Caleb ?
- Quoi ?
- J'ai mal aux seins... Je peux avoir un massage ?
Il se retourna vers elle, pour voir son air faussement piteux, la lèvre en train de se faire mordiller. Il inspira un grand coup et prit la jeune fille par la taille. Elle lâcha un cri, puis un rire.
- J'emmerde toute les personnes de cette maison.
Dans un éclat de rire et de chatouilles, Caleb et Daisy finirent cette incroyable journée en faisant l'amour de diverse façon. En passant de la passion à l'amour, à être un peu plus "rough" à retourner à l'amour. Ils finirent qu'aux lueurs de l'aube. Daisy s'endormit la première, un sourire sur le visage, le rouquin alla à la salle de bain avant. Soudainement, un éclair de lucidité lui traversa l'esprit. Il se mordit la lèvre et lorsqu'il retourna dans la chambre, il prit la décision de se taire, c'était la meilleure chose qu'il pouvait faire. Il était déjà trop tard de toute façon.
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