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La petite vie de la famille Watts
23 mai 2015

Épisode 114 : Difficile la vie de tante et oncle

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 Cette journée-là, Caleb reçu un appel sur son Iphone de son employeur lui disant qu'il devait reporter sa journée de congé pour aller régler un problème de voisinage. Le rouquin n'était pas tellement ravi, surtout que c'était le genre d'intervention qui était très peu importante. Il était en colère contre son boss, lui qui savait que l'homme cherchait à atteindre une promotion, il jouait contre lui.

Au final, Caleb laissa tomber ses plans avec sa fiancée pour aller au travail. 

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La seule chose que ne détestait pas Daisy dans le fait que son futur époux soit un agent de la police, c'était l'uniforme. Il mettait en valeur le corps de Caleb et elle adorait le voir se changer. Honnêtement, je crois que toutes les femmes de Sunlit Tides adorerait le voir se changer. Le rouquin roulait des yeux à chaque fois qu'il voyait Daisy loucher sur son derrière lorsqu'il met sa ceinture, mais au fond de lui, ça le faisait rire.

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La première personne que Caleb dû interroger était M. Keilani, un homme âgé qui avait porter plainte contre son voisin pour le tapage qu'il fait tout les jours et son exhibitionnisme.

- Monsieur...

- Ah ! Il était temps que quelqu'un prenne ma plainte au sérieux !

- Je...

- Rentrer donc que je vous fasse ma déposition ! On a assez perdu de temps comme ça !

L'homme en uniforme roula des yeux et suivit l'homme dans sa demeure. Il allait regretter d'avoir accepter ce dossier, il le savait.

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 L'homme n'était pas très aimable, ce qui dérangeait particulièrement Caleb qui ne souhaitait aucunement être traité de la sorte simplement parce qu'il était "jeune" et au bas de l'échelle de la police. Malheureusement, l'homme n'avait que faire.

- Ç'a aucun bon sens mon ti'gars ! Aucun ! D'la musique jusqu'à po'd'heure ou trop fort dans la journée ! Toujours à faire des party avec des femmes toute nue qui pourraient être mes p'tits'enfants ! Aucun respect pour les voisins, oh oui j'te l'dis moé' ! 

- Monsieur, calmez-vous. Quand est-ce que Monsieur Gonzalo a fait une fête pour la dernière fois ?

- Ça doit faire trois, quatre jours, là, j'sais pu'.

- Et il en fait combien de fois par semaine ?

- Oh au moins quatre par semaine !

- Okay, donc il n'a pas fait de fête depuis trois ou quatre jour, mais il fait quatre fête par semaine... Sachant qu'il y a sept jours dans une semaine...

Le senior stoppa le monologue de Caleb d'un signe de la main impatient et le regarda le regard noir.

- T'essaye' tu de dire que je mens mon p'tit gars ? T'essaye' de perdre ta job ? C'est ça tu veux ? J'le connais ton boss moé' ! J'pourrais te faire mettre dewors demain matin ! 

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Caleb soupira, effectivement, ce dossier commençait particulièrement à le faire chier. Il prit son document et lu les fait de la plainte de Keilani et selon lui, c'était quelque chose de ridicule, une plainte que tout les vieux font contre les petits jeunes. L'homme devant lui se mit à taper du pied pour montrer son impatience, ce qui fit prendre une grande inspiration au rouquin.

- Écoutez monsieur. Votre plainte est déposer et j'entend votre critique, mais nous n'avons aucune preuve de ce que vous avancer. Non ! Je ne vous traite pas de menteur, je fais simplement mon job, justement. Si vous voulez que votre plainte soit écouter avec attention, vous devez appeler au moment des faits, pas plusieurs jours plus tard.

- Ben là' ! J'me couche quand y'a fini son vacarme moé'.

- Lorsqu'il fait du bruit jusqu'à "pas d'heure" comme vous dites, vous devez appeler la police directement.

- Qu'est-ce que tu croé' que j'fais ? Mais on me rit au nez à chaque fois !

- Ses fêtes finissent à quelle heure Monsieur Keilani ?

- Ben j'sais tu moé ? Vers 11 ou minuit le soir !

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Caleb se pinça l'arrête du nez. Il était complètement découragé. C'était vraiment un vieux chieur de mes deux.

- Malheureusement, il a le droit de faire du bruit jusqu'à 11h la semaine et minuit la fin de semaines.

- Ben voyons dont ! C'est révoltant ! Aucun respect !

- C'est la loi, je ne peux rien faire. S'il respecte les heures de couvre feu pour le bruit, votre plainte ne sert à rien et je préfère être honnête avec vous.

L'homme lâcha un "humf" sonore et secoua les bras mécontent.

- Écoute moé' ben' mon p'tit'gars ! Là tu va partir de chez nous, tu vas aller le voir pis lui dire d'arrêter de faire tout ça ! Pis m'a appeler quelqu'un d'autre pour ma plainte ! Maudit incompétent ! Sors de chez nous !

Caleb regarda l'homme ahuri. Il était complètement fou. Il ne pensait pas que les personnes âgées pouvaient manquer autant de savoir vivre. Keilani lui montra la porte du doigts.

- Aweye ! Décriss !

Le roux ravala sa fierté et sortit de la maison, même s'il aurait pu arrêter l'homme, mais il n'avait pas que ça à faire.

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Le jeune homme sortit de la maison de cet homme désagréable et prit de grandes inspirations pour se calmer, quand soudain, son téléphone se mit à sonner. Il le sortit de sa poche pour voir que c'était Daisy qui l'appellait. Il décrocha.

- Salut Daisy. Désoler, je ne peux pas vraiment te parler, je suis sur une affaire.

- Quoi ? Mais je pensais que tu aurais déjà fini !

- Ça se passe pas comme prévu...

Et notre journée ? Caleb tu avais promis !

- Hey ! Je fais ce que je peux okay ? Tu voulais que je dise non à mon boss alors que je travaille comme un con pour la promotion ? Arrête de faire ton égoïste Daisy ! 

Il entendit la jeune fille soupirer et commencer à sangloter au téléphone. Il se sentit mal sur le coup, mais il lui en voulait. Il passait une mauvaise journée.

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- Je sais pas ce que je t'ai fait Caleb, mais sérieusement, ravale ta pilule. On se voit ce soir.

- C'est ça.

Il entendit la jeune femme raccrocher et il soupira. Il éteignit son téléphone et le rangea dans sa poche. Il détestait se disputer avec Daisy, mais des fois, elle l'énervait lorsqu'elle pensait qu'à elle. Il regarda la porte voisine et regarda son document pour se rendre compte que c'était la maison de Gonzalo. Il prit son courage à deux mains et alla cogner, il fallait bien finir le travail. Il espérait simplement qu'il soit moins chiant que l'autre.

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Heureusement pour Caleb, M. Gonzalo était beaucoup plus patient et coopératif. Il s'attendait à ce que la police l'intéroge, car selon lui, Keilani était un vieux grincheux qui aime faire chier les autres. Il cri toujours avec Sofia Swift lorsqu'elle promène son chien et semblait prendre un malin plaisir à mettre des bâtons sur la route pour que les enfants tombe à vélo.

- Ça fait longtemps qu'il fait ça ?

- Depuis que j'ai emménagé, il y a trois mois, il le fait, je ne sais pas pour avant, je viens de Monte Vista.

- Oui, je sais. Monsieur, je sais que ça semble stupide comme question, mais... Avez-vous des strip-teaseuses lors de vos fêtes ?

- Quoi ? Non ! Mais j'ai une piscine et j'ai des amies filles, bien entendu elles sont en bikini...

- Ah je vois... Et combien de fêtes faites-vous par semaine ?

- Par semaine ? Une ou deux maximum, des fois c'est une fois par deux semaines, avec le travail, je suis occupé et je dois garder ma célébrité à son maximum, d'où la raison des fêtes.

- Vous faites quoi comme métier ?

- Je suis guitariste dans un groupe. The Frostbyte vous connaissez pas ?

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Caleb secoua la tête désoler, ce qui blessa l'égo de Gonzalo, mais ne fit aucun commentaire. L'officier de police termina la déposition et fit son rapport. L'homme ne semblait rien faire de mal et selon les voisins, ses fêtes n'étaient pas extravagante et étaient légales, Keilani était simplement un vieux grincheux mal élevé.

- Merci M. Gonzalo pour votre temps. Navré du dérangement.

- Pas de problème officier, je comprend tout à fait. Bonne journée à vous.

Après une poignée de main cordiale, Caleb se rendit au poste de police terminer ses papiers.

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Pendant ce temps-là, étant donner que sa journée avec Caleb était annulée, Daisy se posa sur sa musique et ses compositions. Elle avait contacter le théâtre pour poser sa candidature dans l'orcheste qui allait jouer pour la pièce des prochaines semaines, mais elle attendait toujours des nouvelles, alors elle s'améliorait en attendant. Soudain, son téléphone vibra et elle souhaita intérieurement que ce soit Caleb, mais ce n'était que Vincent. Il était en bas et souhaitait qu'elle garde un oeil sur Tori, le temps qu'il aille faire des courses et que Loïc vienne la chercher pour aller chez les Gothic. La jeune femme soupira et descendit voir sa nièce en même temps que son aîné quittait la demeure familiale.

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La petite était réveiller, mais toujours dans son berceau et en pyjama. Un sourire illumina le visage de Tori et sa tante vint lui faire un bisous sur le front pour lui dire bonjour.

- Coucou ma princesse. Tu as bien dormi ?

- Oui tatie.

- C'est moi qui vais te garder en attendant que tonton Loïc vienne te prendre, ça te va ?

- Oui ! On va jouer à la poupée ?

- Tu veux jouer à la poupée ?

La bambine hocha la tête vivement, heureuse de pouvoir jouer avec sa tante.

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Daisy regardât attentivement sa nièce lorsqu'elle vint pour la prendre. Elle était si douce et si jolie. Elle ressemblait de plus en plus à sa mère. Au fond d'elle, Daisy avait hâte d'avoir des enfants, mais pas maintenant, elle n'était pas tout à fait prête. Soudain, la petite froncis les sourcils et toucha le bedon de sa tante.

- Tatie ? Pourquoi toi tu n'as pas de bébé dans ton bedon comme maman ?

La question pris au dépourvu la musicienne qui se releva pour réfléchir quoi lui répondre.

- Eh bien Tori... C'est simplement que moi et ton oncle Caleb ne sommes pas prêt à avoir d'enfant maintenant. Un jour, mais pas maintenant.

- Oui ! Mais tu veux un bébé ?

- Oui, bien sur que je veux un bébé, surtout s'il est aussi mignon que toi, mais pas maintenant.

- Mais tonton Caleb parlais avec papa et il disait qu'il avait hâte d'avoir un bébé lui aussi... 

Cette découverte bouleversa Daisy. Il ne lui avait dit qu'il était impatient de fonder sa famille... Il ne disait rien depuis quelques jours en fait. Depuis le soir du mariage, il la fuyait et elle ne savait pas pourquoi, elle c'était réveiller avec le plus gros mal de tête de sa vie, elle avait trop bu et elle avait été fatiguée, elle ne se souvenait de presque plus rien.

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 Daisy fit un sourire à sa nièce et la sortit du berceau. Elle l'a regarda un peu surprise, mais elle ne savait plus quoi répondre à sa nièce, alors elle prit la poupée et lui montra.

- On prend le bain et ensuite la poupée ?

- Oh oui !

Au moins, elle savait comment faire des compromis avec la bouille qui lui servait de nièce. C'était un bon début.

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Plus tard dans la journée, alors que Loïc était en grande conversation avec Cécilia, il déposa sa nièce sur le sol et arrêta de la surveiller durant un instant. C'est sa petite amie qui se rendit compte de l'absence de Tori dans les alentours. Ils se mirent à la chercher, jusqu'à tant que l'adolescent voit sa nièce sur le bord de la piscine. Il se mit à courir et à crier son nom.

- TORI !

La seule chose qu'il souhaitait à ce moment là, c'est qu'elle ne tombe pas dans l'eau, son frère et sa belle-soeur ne lui pardonneraient jamais.

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