Épisode 115 : Toujours besoin de réconfort

En entendant son oncle crier son nom, la petite fille se retourna vers la voix qui l'appelait pour voir Loïc s'élancer rapidement vers elle. Elle se leva et marcha vers lui comme si de rien était. Elle voulait simplement voir son reflet dans l'eau. Était-ce si horrible ?  Tori avait les larmes aux yeux, elle ne comprenait pas pourquoi son oncle était fâché contre elle.

Loïc ne pu s'empêcher de prendre sa nièce dans ses bras en la serrant fort contre lui. Une catastrophe avait été évité, mais il s'en voulait extrêmement. Il essaya de faire taire les sanglots de la bambine, la pauvre était perturbée. Ce n'est pas de ta faute, lui répétait le rouquin. Il répétait plein de "shut" réconfortant pour qu'elle cesse de pleurer.

- C'est ma faute Tori... J'aurais dû te surveiller... Tu m'as fait extrêmement peur...

- Je m'excuse...

- Tori, regarde moi.

La petite brune regarda son oncle tristement dans les yeux, inquiète de se faire réprimander. Celui-ci essuya les joues de sa nièce et lui fit un sourire de réconfort.

- Tu ne dois pas aller près de l'eau seule, c'est dangereux... Tu comprend ?

Tori hocha la tête et son oncle lui refit un énorme câlin au moment où Cécilia arrivait près de la piscine avec sa mère. Il leur montra la petite et Béatrice porta sa main à son coeur. Ils avaient eu tous très peur, mais il y eu plus de peur que de mal et heureusement.

Pendant ce temps, Gwen avait décider de faire un tour chez ses parents, puisque Tiphanie avait dit à sa petite soeur que leur père avait des problèmes de santé. Problème qu'il niait à sa famille pour ne pas les inquiéter. Gwen était habituée avec ses patients qui ne souhaitait pas informer leur famille. Malgré tout, elle c'était rendu dans son ancienne demeure, afin de parler à son père. Autant de ses problèmes à lui, que les siens.

- Ne nie pas. Je sais tout. Je suis médecin papa, je sais reconnaître lorsque quelqu'un a des soucis de santé...

- Je n'ai...

Le regard que lui lança sa fille le dissuada de lui mentir. Il soupira.

- Bien, bien... Mon médecin pense que c'est cardiaque.

 Gwen se tût, sous le choc. Cardiaque ? Elle ne c'était pas imaginé que c'était aussi grave. Quoiqu'à son âge, elle aurait dû s'en douter... Il approchait sa dixième décennie.

- Il pense ou il sait ? Papa, c'est important. Est-ce que c'est les nerfs ? La valve ? La circulation sanguine ? 

- Je ne sais pas, j'ai un autre examen dans deux semaines.

- Laisse-moi venir !

Francesco secoua la tête à la négative et mit une main sur l'épaule de sa fille pour la rassurer.

- Tout ira bien ma puce, je ne vais pas mourir demain matin et ta mère vient déjà avec moi.

- Maman est au courant ?

- Bien sur qu'elle est au courant. C'est ma femme avant d'être ta mère Gwendoline.

La brunette lui fit un sourire rieur tout en roulant des yeux, elle détestait quand son père utilisait son prénom en entier. 

Alors qu'elle pensait que c'était tout, son père lui avoua qu'à cause de tout ce stress, il ne dormait plus. Un peu compréhensible, lui dit sa fille dans une moue inquiète. Rina avait essayer tout les trucs de grand-mères, mais rien ne faisait endormir son époux, même pas elle parlant de son feuilleton pendant des heures. Gwen alla donc prendre son sac à main et revint avec une énorme pilule, un peu comme elle avait donner à Tiphanie lors de sa grossesse, mais là ce n'était pas une vrai pilule.

- Dans ce contenant en forme de pilules se trouvent 25 pilules aidant au sommeil, j'en garde toujours au cas où, puisque c'est fréquent chez mes patients. Tu en prend une avant de te coucher avec un grand verre d'eau et ça devrait te faire dormir comme un bébé.

- Ce n'est pas dangereux ?

- Non, ça ne touche rien, c'est un peu comme un relaxant, mais en plus naturel. Je ne te donnerais pas quelque chose dont je ne serais pas certaine de l'efficacité et de son non-danger.

L'homme hocha la tête et prit le contenant, qu'il mit dans sa poche.

Francesco prit sa fille dans ses bras, reconnaissant de ce qu'elle a fait pour lui. Il s'en voulait de se faire protéger par sa fille, c'était son devoir à lui, pas à elle, mais il semblerait qu'avec le temps, sa fille ait grandit et que c'était à son tour. Lorsque son téléphone vibra, ce fut Vincent qui lui dit qu'il était à la maison et que Tori allait bien. C'était le temps pour Gwen de rentrer chez les Watts.

Alors qu'elle allait partir, sa soeur Tiphanie passa la porte avec sa fille Malissa. Celle-ci avait grandit. Elle fit la bise à sa soeur et alla voir sa nièce.

Lorsque la bambine vit sa tante, elle fut toute émerveiller. Elle commençait à marcher, donc elle voulait montrer à Gwen ce qu'elle savait faire. Gwen la regardât faire excitée de voir Malissa grandir. Elle prit la petite dans ses bras après qu'elle ai marcher pour elle, lui fit un câlin, cinquante millions de bisous et dû faire des au revoirs, afin de rentrer chez eux, promettant à sa nièce des biscuits la prochaine fois. 

- Elle s'en souviendra Gwen, tu ne t'en sauveras pas.

Gwen fit un clin d'oeil à sa soeur et quitta la demeure des Chimant.

 Lorsqu'elle rentra, Gwen vit sa fille courir vers elle. C'était étrange qu'elle ne soit pas couchée, mais si heureuse de voir sa princesse après une journée sans la voir, elle n'en fit pas un cas. Vincent était assis à la table, un café à la main, lisant quelque chose qu'elle ne voyait pas. Lorsqu'il vit sa femme, il lui fit un sourire et elle le lui rendit. Gwen reporta son attention sur sa fille qui était heureuse de voir sa maman.

- Alors ma puce ? Cette journée avec tonton Loïc ?

- J'ai fait peur à tonton !

- Ah oui ? Comment tu as fait ?

- Je suis allée près de la piscine, je voulais voir l'eau et tonton il était pas content ! Il a dit que je lui avais fait peur et il était fâché... Mais je faisais rien de méchant... Je voulais juste toucher l'eau et j'y étais presque... Mais tonton a crier mon nom et j'ai pas pu toucher...

Gwen regardât sa fille ahuri. Elle venait de dire quoi ?

Dehors, dans le silence de la nuit, Caleb avait vu sa fiancée par la fenêtre sur sa balançoire. Il alla la rejoindre tout sourire, se demandant ce qu'elle faisait là à cette heure. Celle-ci était silencieuse et elle regardait les étoiles tristement.

- Daisy ?

La jeune femme posa son regard sur le rouquin, mais le contact ne dura pas longtemps. Elle posa son regard sur le sol et crispa la mâchoire. Il soupira et s'avança vers elle.

- Je m'excuse pour cette après-midi. J'étais stressé et en colère après mon patron. En plus j'ai eu un mec qui...

- Caleb, si tu savais à quel point, en ce moment, ton boulot, j'en ai rien à foutre.

Caleb froncis les sourcils, surpris du ton qu'avais emprunter Daisy. Ils ne s'étaient jamais disputé comme ça. Il se pencha vers elle pour la regarder, mais elle fuyait son regard. Il décida d'aller derrière elle pour lui faire un massage, mais elle lui demanda de pousser la balançoire à la place.

Surpris, il s'executa sans poser de questions. Elle était très étrange et il ne comprenait pas pourquoi. Depuis quelques jours elle était distante et froide envers lui et il savait qu'il avait merder aujourd'hui. Elle avait un rendez-vous chez le médecin et elle était stressée, il l'avait laisser tomber.

- Co... Comment ça c'est passé ?

- Tu l'aurais su si tu serais venu.

- Daisy... Je n'avais pas le choix... Ma carrière... J'y tiens ! Je veux cette promotion et refuser ce dossier c'était comme lui tourner le dos... Je sais que la famille c'est important, je suis vraiment désoler, mais tu as déjà eu plein d'examens médicaux et je n'étais pas là... Je me suis dit... Je me suis dit que ce n'était pas si grave. J'ai eu tord et je te demande pardon.

Daisy ne dit rien. Elle tenait fermement les chaînes de la balançoire et réfléchissait. Elle n'avait jamais entendu Caleb lui parler comme ça. Il était sincère, elle n'en doutait aucunement, mais il savait, il savait et c'est pour ça qu'elle lui en voulait. Elle se décida à dire ce qu'elle avait sur le coeur.

- Moi aussi ma carrière j'y tiens, pourtant tu n'y as pas penser un seul instant cette fois-là.

Le jeune homme froncis les sourcils à nouveau, ne comprenant pas de quoi parlait sa fiancée. Pas sur le moment du moins, puisque après, d'un coup, il se souvint. Il prit le banc de la balançoire afin d'arrêter le mouvement et c'est à cet instant que Daisy se retourna vers lui, le regard triste.

- Tu m'as rien dit après cette nuit-là. Malgré toutes nos discussions, tu n'as pensé qu'à toi. Tu ne t'es pas demandé pourquoi j'allais si mal ? Tu ne t'es pas demandé pourquoi je voulais tant aller voir un médecin ? Bien sur que non, tu ne t'es pas demandé, parce que depuis cette nuit-là tu sais.

- Daisy...

- Je ne voulais pas maintenant... Et tu le savais ! Tu le savais.

- Je m'excuse... Mais... Je...

- Tu quoi ? Tu ne voulais tellement pas attendre que tu n'as pas voulu me dire qu'on ne s'était pas protégé cette nuit-là en espérant que je tombe enceinte ? Voilà, ton souhait réalisé. Je suis enceinte.

C'est le regard plongé l'un dans l'autre que Caleb appris la nouvelle.