Épisode 119 : Dire aurevoir à son fils

- Sincèrement Gwen, je ne sais pas pourquoi tu réagis comme ça. C'est logique de la part de mes parents. Pense à Tori et au bébé.

- Je sais bien, mais on dirait que j'ai échouée tu vois ? Incapable de m'acheter ma propre maison...

- Ce n'est pas vrai ! Si vous voulez changer de maison plus tard, je suis certaine que vous allez pouvoir vous la procurer, mais pour l'instant... Pense que c'est un cadeau de mariage et de naissance. Ils vont faire la même chose avec Loïc, ils veulent que ce soit égal pour tout le monde, puisque j'hérite de la maison.

Depuis près de deux heures, Gwen essayait d'expliquer comment elle se sentait face à la nouvelle maison acheté par le couple Watts à Daisy. Celle-ci comprenait, mais elle était du même avis que Vincent, ce qui ne l'aidait guère. Elle reporta son attention sur l'émission pour enfant devant elle et soupira.

- Je sais tout ça... Mais je sais pas... Je suis mal à l'aise... Ça va me prendre un moment avant de me délaisser de ce sentiment, il me faut juste du temps.

- Vincent travaille fort pour que tu oublis tout ça. Il est même partit chercher des meubles pour bébé pour votre fille.

- Oui je sais. Il essai de m'acheter, afin qu'il choisisse le nom de notre fille, mais c'est mon tour, c'est lui a choisit Tori !

Daisy se mit à ricaner dans sa barbe, Caleb et elle ont le même problème, mais eux, ils ont voulu garder le sexe comme une surprise.

- Vous ne pouvez pas faire un mix des deux prénoms ?

- Pas vraiment. On hésite entre Cassandra et Kacey. Ça reviendrait au même de mélanger les prénoms. Et toi ? Vous en êtes où avec les prénoms ?

- Si c'est un garçon, moi je veux qu'il se nomme Charles, Caleb lui, veux Wyatt. Pour une fille, je voudrais Charlotte, tandis que lui veux Alice, bref, on est pas sortit du bois ! Chyatt ou Chalice, c'est très moyen.

Gwen hocha la tête en éclatant de rire. Elle la comprenait tellement !

Alors que Vincent sortait de son magasinage, il croisa sa mère qui allait faire un tour. Celle-ci le stoppa, afin de lui parler. En effet, savoir que son aîné allait quitter la maison la mettait toute à l'envers. Il était plus vieux que ceux qui quitte la demeure, mais elle avait espéré qu'il reste dans la demeure familiale pour toujours. Il y avait toujours moyen d'aggrandir la demeure ! Leur faire une annexe... Mais non, ils voulaient voler de leur propre ailes. Elle comprenait bien.

- Quand comptez-vous déménager ?

- Eh bien, dès que Gwen va avoir accoucher, on risque de venir chercher le reste de nos choses ici et aller s'installer dans la nouvelle maison.

- Aussi rapidement ?

- La chambre de Tori est terminée, il ne reste plus qu'à monter les meubles dans la chambre de la petite. Il reste quelques rénovations à faire dans notre chambre, mais le reste tout est installé.

 Le jeune homme voyait bien que son départ perturbait sa mère. Il était une surprise, mais elle lui disait toujours qu'il avait été la plus belle de sa vie, suivit de sa soeur et de son frère bien sur ! Il tenta de la rassurer.

- C'est à quelques minutes en voiture d'ici, on ne sera pas trop loin, tu pourras venir nous voir quand tu veux et je vais sûrement faire beaucoup de tour ici avec la petite, afin qu'elle joue avec sa cousine ou son cousin. On ne change pas de pays, simplement de rue. D'accord ?

- Ne t'en fait pas... Je suis plus inquiète de savoir qu'on ne pourras plus rien faire pour vous aider et ne plus savoir... ça me rend anxieuse.

- Maman, nous avons l'héritage et beaucoup d'économie, nous allons vivre aisément ! Nous avons de bonnes carrières aussi, je travaille avec Caleb, il y aura toujours des nouvelles. Je vais bien m'en sortir, Gwen aussi, nous devons faire notre propre vie, dans notre chez nous, nous ne pouvons pas vivre éternellement sous tes petits plats et votre argent tu sais...

Il n'aurait pas dû dire ça, il vit dans ses yeux qu'elle semblait déçue et encore plus inquiète. Merdouille. Fallait se rattraper et vite.

- Écoute, si ça t'inquiète vraiment que je parte de la maison, on pourrait s'arranger pour que une fois par semaine, tu vienne à la maison t'occuper du bébé, aller chercher Tori à l'école, leur cuisiner un bon repas et partir en soirée, comme ça, ça nous ferait une soirée en amoureux à moi et à Gwen et en même temps ça te ferait voir tes petits-enfants, qu'est-ce que tu en pense ?

Sur le coup, il trouva que c'était une bonne idée, ensuite, il se dit merde. Gwen allait le tuer. Il restait un fils à maman, il le savait, mais elle avait tant endurer, la moindre des choses qu'il puisse faire aujourd'hui, c'est essayer de la rassurer et c'est la seule chose à laquelle il est penser.

Les yeux de Noémie s'illuminèrent de joie face à cette proposition. Elle pourrait s'occuper de son fils indirectement, ainsi que de ses petits-enfants, elle ne demandait pas autant ! Elle acquiesça, ce qui fit tendrement sourire son fils.

- Ce serait merveilleux Vincent ! Oh comme je suis contente !

- Parfait. J'aviserais Gwen et on se schédulera une journée avant qu'on déménage.

Noémie acquiesça à nouveau, tandis que Vincent lui donna un baiser sur la joue pour clore leur conversation.

- Je vais aller chercher Tori à l'école maintenant, on se reparle plus tard maman.

Noémie monta ensuite en fusée voir son mari pour lui résumer sa conversation avec son fils. Brandon pensa qu'il venait de se mettre les pieds dans les plats, mais il se tut. Peut-être que Vincent y avait vraiment penser, peut-être que non, mais il ne voulait pas mal faire. Il fit un sourire à sa femme qui était toute excitée face à la nouvelle. Elle se mit à ranger un peu dans la chambre, lorsqu'elle remarqua un cadre avec la photo de Daisy lorsqu'elle était enfant. Elle s'assit sur son lit pour l'observer.

- Daisy va avoir un bébé. Je ne serais pas grand-mère pour la première fois, mais... C'est mon héritière. Brandon ?

- Oui ?

- Est-ce que je devrais me mêler de l'éducation du bébé si c'est une fille, ou devrais-je laisser Daisy le faire ?

L'homme se retourna et secoua la tête.

- Notre fille est intelligente, elle sera une merveilleuse maman. Tu peux la conseiller, l'aider, mais elle devra élever son enfant avec Caleb, nous on est que les grand-parents. Tu ne seras pas là pour veiller aux petits-enfants de Daisy, tu ne seras pas toujours là. Fait confiance en ta lignée, elle sera merveilleuse, j'en suis sure.

Toujours peu rassuré, voire même plus stressée dû au fait qu'elle ne sera presque pas là pour voir sa lignée s'allonger, Noémie eu besoin de changer sa routine. Elle alla faire quelque chose qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps.

 Après être allée au restaurant avec son futur époux, Daisy était montée aller chercher quelque chose dans sa chambre, lorsqu'elle entendit du bruit dans sa salle de musique. Outre elle et sa mère, personne ne savait jouer. Elle entra dans la pièce et la vit, au piano, en train de jouer "Hush Little Baby". Daisy alla s'asseoir à côté d'elle et lui fit un sourire.

- Ça ne va pas maman ?

Elle se retourna vers sa fille et lui fit un doux sourire et arrêta de jouer, afin de caresser la joue de la jeune femme.

- Si, ça va. La journée à été difficile.

- Comment ça ?

- Je me suis rendue compte que mes bébés ne sont plus mes bébés.

De l'émotion dans la gorge, Noémie se remit à jouer doucement, frôlant les touches du piano. 

- Oh maman... On va toujours être tes bébés. Vincent sera toujours ton premier, moi je serais toujours ta petite fille, Loïc, ton petit dernier, ton petit cadeau.

- Mais vous n'avez plus besoin de moi, vous êtes capable de tout faire seul.

Daisy secoua la tête et la posa sur l'épaule de sa maman.

- J'ai appris beaucoup de choses de toi maman, mais une chose en particulier. Une maman, c'est pour la vie. On a toujours besoin de sa maman, peut-importe l'âge qu'on a. 

Noémie embrassa sa fille sur le front. Brandon avait raison, elle allait faire une excellente mère, meilleure qu'elle, elle le savait.